Mes premières impressions en arrivant à Ouaga.
Sur le plan de la sécurité, tout est très calme. Aucune agitation ou manifestation ni contre les Français, ni en faveur du régime qui ne semble plus craindre les djihadistes en ville : les gardes statiques ne contrôlent plus l’accès des Ministères et autres Directions, même l’entrée de la Direction de la police nationale est libre d’accès.
Seuls les abords du Premier Ministère et de l’Ambassade de France sont interdits d’accès.
Pour tous les Burkinabè, paysans ou intellectuels, avec lesquels je discute, les troubles sont loin et le Capitaine TRAORE, le Président, est en train de gagner la lutte contre les djihadistes.
Par contre, sur le plan économique, la population se plaint amèrement des augmentations considérables (plus de 25%) du prix des denrées alimentaires du quotidien (Riz, maïs, huile, sucre….) et comme les touristes blancs ont pratiquement disparu (nous étions 4 Blancs dans l’Airbus A 330 ) la plupart des petits métiers sont sans activités.