Jeudi 10,
A l’arrivée à Ouaga , alors que l’on pourrait s’attendre à quelques perturbations …. Un calme « étonnant ». Difficile d’imaginer qu’un putsch a eu lieu quelques jours auparavant.
Raymond, très maigre après son hospitalisation pour un diabète très grave, raconte les évènements qu’il a vécus : de chez lui, il a entendu quelques coups de feu, puis plus rien.
Le lendemain, la vie était suspendue, dans l’attente un peu angoissée de troubles … mais rien, sauf le couvre-feu et la fermeture des établissements d’enseignement (au cas où il y aurait une tentative de mobilisation pour protester)